Les disparus du phare, Peter May

Les disparus du phare, Peter May

Cette fois c’est décidé, il faut que je change de destination et que je regarde la réalité en face : les Hébrides ce n’est pas pour moi cette saison, malgré la folle envie que j’ai d’y aller je dois me résigner... En effet, après l'inénarrable Juste avant l’oubli où j’ai clairement perdu mon temps sur un îlot rocheux, je pensais me réconcilier avec cet archipel en partant à la recherche des disparus du phares avec Peter May. Et ? Et ben non. Le flop.

Les disparus pour commencer, aucun risque de les retrouver parce que ce n’est pas vraiment le sujet du bouquin. Dommage d’ailleurs, je crois que j’aurai préféré.
Non, il s’agit plutôt d’une sombre histoire d’abeilles (bzzz bzzz si si je vous assure), une alerte écologique sur fond de trou de mémoire. Bof bof bof, je m’attendais à mieux de la part de Peter May surtout quand il revient sur ces îles. Le héros (façon de parler), Neal, Tom, ou quel que soit le nom que vous choisissez de lui donner ne se souvient plus de qui il est. C’est marrant parce que moi d’ici deux jours je ne saurai plus non plus. Vraiment pas sympathique le bonhomme. Pas très crédible non plus cette intrigue tirée par les cheveux notamment le passage où la femme et la fille ne reconnaissent pas leur mari / père qui vient sonner à leur porte (le trou noir, c’est contagieux ?), ou encore le type qui ne sait plus rien sur rien mais se rappelle le nom de son chien…. Franchement, c’est pas très bon tout ça. Allez, ouste, je referme ma valise et je retourne sur le continent.

Je me demande si ce n’est pas l’auteur, au final, qui est victime d’amnésie. En tout cas il semble perdu. Je vais faire circuler une pétition : rendez-nous l’homme de Lewis !



Une p'tite phrase au hasard : 

Je suis le vide qui reste quand les souvenirs sont effacés." 

Quatrième de couverture : Rejeté par les vagues, un homme reprend connaissance sur une plage. Tétanisé par le froid, le cœur au bord des lèvres, frôlant dangereusement le collapsus. Il ignore où il se trouve et surtout qui il est ; seul affleure à sa conscience un sentiment d’horreur, insaisissable, obscur, terrifiant.Mais si les raisons de sa présence sur cette île sauvage des Hébrides balayée par les vents lui échappent, d’autres les connaissent fort bien. Alors qu’il s’accroche à toutes les informations qui lui permettraient de percer le mystère de sa propre identité, qu’il s’interroge sur l’absence d’objets personnels dans une maison qu’il semble avoir habitée depuis plus d’un an, la certitude d’une menace diffuse ne cesse de l’oppresser.Muni, pour seuls indices, d’une carte de la route du Cercueil qu’empruntaient jadis les insulaires pour enterrer leurs morts, et d’un livre sur les îles Flannan, une petite chaîne d’îlots perdus dans l’océan marquée par la disparition jamais élucidée, un siècle plus tôt, de trois gardiens de phare, il se lance dans une quête aveugle avec un sentiment d’urgence vitale.Revenant à l’île de Lewis où il a situé sa trilogie écossaise, Peter May nous emporte dans la vertigineuse recherche d’identité d’un homme sans nom et sans passé, que sa mémoire perdue conduit droit vers l’abîme.



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