Personne ne disparaît, Catherine Lacey

Personne ne disparaît, Catherine Lacey

Je ne sais plus si j’ai lu un article sur ce livre ou simplement la quatrième de couverture, mais quoi qu’il en soit j’avais vraiment envie de le lire parce que je m’en faisais toute une idée, rien qu’à l’imaginer j’avais envie de faire ma valise et de partir pour la Nouvelle Zélande ! (Sérieusement, j’y ai songé). Même la couverture me plaisait. J’ai donc fini par le réserver à la bibliothèque “and here we are” comme on dit. Ouais ben bof bof bof, on n’est pas bien loin au final. Évidemment j’ai été déçue, vous vous en doutez déjà rien qu’en ayant vu comment j’ai commencé ce post. Ou alors vous me connaissez mal encore. J’avais envie d’aventure, de voyage lointain, de terres vierges, de grands espaces, de renaissance, de retour à la nature ou que sais-je encore, tout ce qu’on peut s’imaginer quand on lit “tout quitter pour rejoindre le bout du monde”. Eh bien fi de tout cela, Elyria pète un plomb, fait sa valise et part en Nouvelle Zélande, ok. Mais elle emmène toutes ses casseroles avec elle et le livre c’est uniquement ça : le retour en arrière incessant dans la tête de la narratrice vers les événements traumatisants de son passé. En fait elle aurait aussi bien pu aller à Issy-les-Moulineaux ou à Knokke-Le-Zoute, ça lui aurait fait le même effet. Et au lecteur aussi pour le coup. C’est pour ça que je n’ai pas aimé ce livre, je m’attendais à tout autre chose et en plus je déteste vraiment les récits de plongée dans la folie - avec ou sans drogue. C’est vraiment quelque chose que je ne supporte pas de lire, je n’accroche pas du tout et je ne ressens absolument aucune empathie ni même sympathie. Donc voilà, pour résumer, mauvaise équation : trop d’introspection torturée et pas assez de Nouvelle Zélande. Pour couronner le tout, je n’ai pas apprécié le style non plus, mais pour cela les mots “drôlerie inespérée” en quatrième de couverture auraient du me mettre la puce à l’oreille…Hop, on se dépêche d’oublier !


Une p'tite phrase au hasard : 

"Je n'étais pas une personne. Mais simplement une preuve de moi-même."


Quatrième de couverture : Un soir, à la volée, conversation mondaine, un inconnu vous propose de profiter de sa chambre d’amis, si un jour vos pas vous entraînent vers chez lui. Et vous voilà dans un avion pour le bout du monde, toutes amarres larguées.Pour Elyria, qui plaque tout sans prévenir personne, c’est une tentative d’évasion très directement dirigée contre la réalité. Même si elle sait que, d’après les critères en vigueur, elle peut cocher toutes les lignes de la check-list – mari, travail, appartement, mère indigne – et s’estimer heureuse, fermer les yeux sur la banale, insipide, parfois tragique médiocrité des choses est au-dessus de ses forces. Ainsi, regard écarquillé et logique extrêmement personnelle en bandoulière, la jeune New-Yorkaise atterrit à Wellington, Nouvelle-Zélande, pour rejoindre la ferme isolée où se trouve ladite chambre d’amis, à l’autre bout de l’île du Sud.Expérience de vertige introspectif en autostop, Personne ne disparaît prend la tangente au pied de la lettre : trajectoire intérieure vouée à se mordre la queue (car partout l’on s’emmène avec soi), c’est aussi un envol, jalonné de rencontres improbables et de rendez-vous manqués, entre paysages grandioses et bords de route anonymes.Sur la douloureuse déception d’être soi, le souffle court des promesses et la séduction du précipice, le premier roman de Catherine Lacey fait retentir une voix inoubliable, d’une originalité radicale et d’une drôlerie inespérée.

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