Retour à Watersbridge, James Scott
♫ C'était la dernière séquence
C'était la dernière séance
Et le rideau sur l'écran est tombé ♫
Voilà, ça y est, je suis revenue de Watersbridge et à ce stade je suis incapable de vous dire si c’est un film que j’ai vu ou un livre que j’ai lu. J’exagère à peine, qu’Eddy Mitchell m’en soit témoin ! Du coup je demeure quelque peu perplexe et plutôt mitigée quant à mon sentiment : j’aurai vraiment adoré voir ce film, je n’en doute pas, mais version bouquin je suis hélas restée un peu sur ma faim. Et pourtant je dois dire que la petite phrase de Ron Rash en quatrième de couverture à elle-seule aurait suffit à me convaincre d’entamer cette lecture (rhââââ lala, il y a beaucoup à dire sur l’influence - bonne ou néfaste - des gens qu’on aime mais ce n’est pas le sujet, et puis d’ailleurs, puis-je aller jusqu’à dire que j’aime Ron Rash ? Disons que je le like et n’en parlons plus).
Bref, pour revenir à nos moutons, ça c’est passé en plusieurs temps pour moi : j’ai kiffé la scène d’ouverture et je me suis frottée les mains, ravie d’être tombée par chance sur cette pépite, cool un bon western ! Puis, mon enthousiasme est un peu retombé face à certaines longueurs et digressions et ça c’est dommage, zut zut zut.
Toutefois, je vais garder de ce livre un souvenir plutôt positif car il a su réunir plusieurs choses que j’aime lire : du noir qui s'immisce partout, de la vengeance bien sanglante, du destin qui s’en mêle, un côté très visuel et une bonne dose de neige bien poudreuse pour recouvrir tout ça. Donc voilà, ainsi s’achève ma visite de Watersbridge, je vais poursuivre ma route, ♫ I’m a poor lonesome cowboy - I’ve a long long way from home, et si je croise un jour un autre roman de James Scott, je ne manquerai pas d’entrer au saloon boire un coup avec lui.
Une p'tite phrase au hasard :
"Plus il passait de temps parmi les hommes, moins il se sentait tenu d'être sincère."
Quatrième de couverture : Hiver 1897. Une sage-femme regagne sa ferme dans le nord de l’État de New York, chargée de cadeaux pour les siens. L’y attendent les corps ensanglantés de son mari et de ses enfants gisant dans la neige. Seul Caleb, 12 ans, a échappé au massacre : il a tout vu de la grange où il s’était réfugié parmi les animaux. Mère et fils abandonnent ce qu’il reste de leur foyer pour s’engager au cœur d’une contrée hostile et glacée à la poursuite des trois tueurs aux foulards rouges. Au fil de la traque, traversée d’épisodes d’une violence sèche et brutale contrastant avec la luminosité et le silence des étendues poudreuses, on comprendra que leur soif de vengeance repose sur une imposture…
Le mensonge, le poids du péché et la nature des liens du sang sont les catalyseurs troublants de cette équipée sauvage doublée d’un roman d’apprentissage.
« Un premier roman exceptionnel, par une nouvelle voix éclatante de la fiction américaine.» Ron Rash
Je m'étais laissée convaincre par la petite phrase de Ron Rash. Au final, j'ai bien aimé, malgré quelques longueurs et quelques incongruités. La fin ouverte m'a tout de même assez déçue. N'empêche, je lirai son prochain roman (si prochain il y a!)
RépondreSupprimerOui, Ron nous a bien eues :)
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