Sweetgirl, Travis Mulhauser
PffiiiiOooou J’ai deux de tension aujourd’hui (allez savoir pourquoi, ces week-end à rallonge, moi, ça m’épuise, pas vous ?) mais ce n’est pas une raison pour laisser s’accumuler davantage de retard dans mes billets… oh que non !
HuUuuum oui mais bon, c’est pas évident, il faut que je me remémore un peu tout ça, parce que Sweetgirl, au final, ça fait quelques jours déjà que je l’ai laissé partir…la pauvre petiote.
Attention, ne vous faites pas de fausses idées sous prétexte que j’ai la mémoire qui flanche, j’ai vraiment bien aimé ce roman et si je ne connaissais pas Travis Mulhauser jusqu’à présent, je vais désormais attendre avec intérêt ses prochaines parutions..
En effet, pour un premier roman il faut admettre qu’il s’en sort plutôt bien, d’ailleurs j’avais envie d’y croire rien qu’en voyant le commentaire (laconique certes) de Ron Rash sur la couverture : “Captivant… Implacable !” Heureusement qu’il ne tient pas un blog littéraire hein, j’dis ça, j’dis rien. D’un autre côté, puisque ça a suffit à me convaincre, je me demande à quoi ça sert de faire des tartines ? A rien. Du coup, je ne vais pas me craquer non plus (d’autant plus que j’ai deux de tension je vous rappelle) et je vais vous dire deux trucs aussi, tout simplement.
Oui, lisez ce livre, oui c’est captivant. Vraiment, on s’attache rapidement au personnage de Percy et l’histoire se déploie sur les chapeaux de roues sans nous laisser le temps de souffler. Tout va très vite, à peine le temps de comprendre et c’est déjà la fin. Comme dans la vraie vie en fait, on est souvent dépassé par les événements (enfin moi). Et quels événements en plus ! À force d'en rajouter ça frise le too much mais justement l'auteur à ce fameux petit truc qui fait que ça passe, ça passe plutôt bien même et on poursuit sa route vaille que vaille dans la traces des motoneiges jusqu'à la conclusion…
Et c'est là qu'on peut placer le deuxième mot : implacable. Oui pas de répit dans ces pages et pas de pitié non plus, Sweetgirl est un roman noir saupoudré de grâce adolescente avec un petit rayon de lumière mais tellement ténu qu'on n'est pas certain de ne pas avoir rêvé.
Bref. Décidément, il a la classe Ron Rash, en deux mots il a tout dit et moi je suis là, à bavasser pour rien… Allez zou, au lit !
Une p'tite phrase au hasard :
" Vivre, je sais pas, c'est plutôt que j'existe."
Je suis jalouse de ta façon d'écrire. Vraiment! Si vivante et rythmée...
RépondreSupprimerCe roman part, de fait, sur les chapeaux de roues et, tout du long, nous pousse sur un rythme endiablé... Pour un premier roman, c'est très très fort, je trouve.
J'avais accroché en voyant le petit mot de Ron Rash, mais aussi celui de Nickolas Butler, deux auteurs que j'affectionne particulièrement. (Tu savais qu'un nouveau roman de Rash paraîtra à la rentrée?!)
Oui je l'attends avec impatience ! Par contre je ne connais pas Nickolas Butler, va falloir réparer ça on dirait. (Et arrête de me faire des compliments, je sais plus où me foutre^^)
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