Les feuilles mortes, Thomas H. Cook

Les feuilles mortes, Thomas H. Cook

Bon alors cette fois c’est décidé, Thomas H. Cook, j’arrête ! C’est pas que je trouve ça mauvais, non, mais par contre je suis toujours déçue. En fait j’avais vraiment beaucoup aimé me promener au Lieu-dit Noir-Étang et depuis j’en ai lu deux autres qui m’ont à chaque fois déçue. Donc j’arrête, c’est aussi simple que ça, j’ai assez d’autres écrivains à lire relire ou découvrir. Je vais garder un bon souvenir de ma première lecture et ça suffira.

Avec Les feuilles mortes l’auteur nous ressort encore et toujours les mêmes ficelles : encore un adolescent mal dans sa peau au centre de l’histoire, encore une intrigue où tout semble se liguer contre lui (oulala attention, ça pue l’erreur judiciaire à plein nez !), encore deux trois fausses pistes assez grossières et encore un dénouement très décevant. En fait, je me demande même comment on peut qualifier ce livre de “roman noir” (idem avec Les leçons du mal d’ailleurs) car à mes yeux ce n’est pas noir, ni même gris foncé, on dirait de la littérature pour adolescents avec ce côté moralisateur qui me hérisse. 
Et puis il y a un autre truc qui me dérange vraiment : il y a trop de dialogues à mon goût. C’est souvent une solution de facilité pour expliciter certaines choses, faire avancer l’histoire ou caractériser les personnages et en l'occurrence je trouve que ça manque cruellement de finesse. J’aurai aimé trouver dans ces pages davantage de non-dits, de sous-entendus et davantage de consistance aussi car à la base l’histoire est vraiment intéressante mais elle aurait méritée un tout autre traitement.
Bref, je ne vais pas m’étendre sur le sujet et m’en vais avec ma pelle ramasser les feuilles mortes, c’est de saison après tout ;)


Une p'tite phrase au hasard : 

" Tout à coup, je pris conscience que l'angoisse est une forme d'humilité, une façon d'admettre son impuissance, son absence de contrôle sur la vie."

Quatrième de couverture : Eric Moore a toutes les raisons apparentes d'être heureux : propriétaire prospère d'un magasin de photos et d'une jolie maison dans une petite ville sans problème de la côte Est, il mène une vie de famille épanouie auprès de sa femme Meredith et de son fils Keith, un adolescent de quinze ans. Cet équilibre parfait va pourtant voler en éclats à jamais… 
Un soir comme les autres, ses voisins demandent à Keith de garder Amy, leur fille de huit ans. Au petit matin, Amy est introuvable. Très vite, l'attention de la police se porte sur Keith et ce dernier, pataud et mal dans sa peau, se défend maladroitement. 
Du jour au lendemain, Eric devient l'un de ces parents qu'il a vus, à la télévision, proclamer leur foi dans l'innocence de leur enfant. Alors que l'enquête de la police se recentre autour de Keith, Eric doit lui trouver un avocat et le protéger contre les soupçons croissants de la communauté. Mais est-il tout à fait sûr de l'innocence de son fils? Si Keith était coupable, et s'il était prêt à répéter son geste… Quelle devrait être alors la responsabilité d'un père? 
Les feuilles mortes est le récit d'une confiance brisée et celui des efforts héroïques d'un homme pour retenir coûte que coûte les liens qui l'unissent à tous ceux qu'il aime.

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