California Girls, Simon Liberati
Avec California Grils Simon Liberati nous plonge dans le quotidien de la "famille" Manson à l'époque du meutre de Sharon Tate, pendant trois jours sanglants. J'avais beaucoup aimé, sur le même thème, ma lecture de The Grils d'Emma Cline et ça m'avait donné envie d'approfondir le sujet (j'ai d'ailleurs nettement préféré The Grils).
Ici le cocktail est le même : drogue, sexe, violence, hippies, secte, gourou et meurtres. Le roman, ici aussi, s'axe principalement sur ces jeunes filles perdues qui suivent leur gourou Charlie les yeux fermés. L'auteur nous raconte ce fait divers horrifique au pays des surfeurs bronzés en se servant des minutes du procès et des archives médico légales mais il ne tombe à aucun moment dans le voyeurisme. Dans ces deux romans on se retrouve face à face avec le côté obscur du Flower Power et on regarde d'un autre oeil cette Californie insouciante source de tant de fantasmes...
Quatrième de couverture : « En 1969, j’avais neuf ans. La famille Manson est entrée avec fracas dans mon imaginaire. J’ai grandi avec l’image de trois filles de 20 ans défiant les tribunaux américains, une croix sanglante gravée sur le front. Des droguées… voilà ce qu’on disait d’elles, des droguées qui avaient commis des crimes monstrueux sous l’emprise d’un gourou qu’elles prenaient pour Jésus-Christ. Plus tard, j’ai écrit cette histoire le plus simplement possible pour exorciser mes terreurs enfantines et j’ai revécu seconde par seconde le martyr de Sharon Tate. »
Los Angeles, 8 août 1969 : Charles Manson, dit Charlie, fanatise une bande de hippies, improbable « famille » que soudent drogue, sexe, rock’n roll et vénération fanatique envers le gourou. Téléguidés par Manson, trois filles et un garçon sont chargés d’une attaque, la première du grand chambardement qui sauvera le monde. La nuit même, sur les hauteurs de Los Angeles, les zombies défoncés tuent cinq fois. La sublime Sharon Tate, épouse de Roman Polanski enceinte de huit mois, est laissée pour morte après seize coups de baïonnette. Une des filles, Susan, dite Sadie, inscrit avec le sang de la star le mot PIG sur le mur de la villa avant de rejoindre le ranch qui abrite la Famille.Au petit matin, le pays pétrifié découvre la scène sanglante sur ses écrans de télévision. Associées en un flash ultra violent, l’utopie hippie et l’opulence hollywoodienne s’anéantissent en un morbide reflet de l’Amérique. Crime crapuleux, vengeance d’un rocker raté, satanisme, combinaisons politiques, Black Panthers… Le crime garde une part de mystère.
En trois actes d’un hyper réalisme halluciné, Simon Liberati accompagne au plus près les California girls et peint en western psychédélique un des faits divers les plus fantasmés des cinquante dernières années. Ces 36 heures signent la fin de l’innocence.
J'avais acheté le Simon Liberati et le Emma Cline en même temps. Je n'ai pas encore lu le Cline, mais Liberati ma laissé une impression de sans-plus, ou alors pas beaucoup d'impressions. une lecture en demi-teinte.
RépondreSupprimerLe Cline est 100 fois mieux !
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