Vongozero, Yana Vagner
Поехали? (on y va ? en français). Pour la petite histoire, c’est la phrase historique qu’aurait prononcée Youri Gagarine, le premier homme dans l’espace, avant le décollage de sa fusée (tu parles d’une phrase !)....
Vu que ce livre est l’histoire d’un voyage, j’ai pensé que ça pourrait bien démarrer ce billet - et surtout j’avais envie de placer un petit truc en russe histoire de frimer un brin et de meubler un peu aussi. Meubler ? Ben oui parce que je ne vais pas avoir grand chose à raconter sur ce roman qui m’a tout sauf transportée.
Je suis d’ailleurs étonnement sympa en disant ça, car en réalité, avec cette lecture, je me suis royalement fait ch*** ! Je dois encore planer sur mon petit nuage parfumé après la semaine placée sous le signe de la dolce vita à l’italienne que je viens de passer. Tant mieux.
D’un autre côté c’était tellement bien (là bas) que c’est pas trop grave si j’avais un livre nul avec moi, du coup j’ai passé plus de temps avec le nez en l’air à admirer les montagnes et le lac. Eh oui, seul point commun avec le livre, il y avait un lac. Sauf que le mien était Majeur. Bref, vous vous en fichez sans doute et c’est normal.
Vongozero. Une déception. Moi qui adore en général les histoires de survie dans un contexte post-apocalyptique, je suis restée sur ma faim. Jusqu’à la fin. Et ce fut laborieux. En temps normal j’aurai carrément laissé tomber parce que, sincèrement, je n’étais même pas curieuse de savoir ce qui allait arriver à Anna, Sergueï et compagnie. RAF.
La morale de cette histoire c’est qu’il faut rester grouper. Coûte que coûte. Tout le temps. Même si les autres sont des crétins, des emmerdeurs, des chouineurs ou des gros nazes. Super, merci la fin du monde ! C’était pas la peine d’écrire autant de pages pour dire ça, on avait compris (et d’ailleurs c’est plutôt discutable comme théorie, perso je ferai pas comme ça).
Pour couronner le tout, il paraît que Yana Vagner a eu la bonne idée d'écrire une suite à ce roman, intitulée Le lac... euh bon eh bien ce sera sans moi... J’espère qu’ils vont tous décider de se noyer dans le lac les uns après les autres, ou que l’un d’eux va se charger de le faire, ça sera bon débarras et ça pourrait vraiment ajouter quelque chose de neuf et de piquant à l’histoire : Les dix petits nègres façon end of the world. YeaaAh ça c’est fun ! Allez, до свидания tout le monde et pas à la prochaine...
Morte de rire en lisant ton billet. Ouais... on est loin du coup de coeur! En fait, la majorité des billets lus sont négatifs.
RépondreSupprimerFouille-moi pourquoi, mais j'ai aimé la lenteur et l'atmosphère huis-clos au grand air. Les personnages et leurs actions, par contre, sont très (trop) premier degré.
J'ai "Le lac" dans ma pal, mais pas encore lu.
Pour tout t'avouer j'ai trouvé l'idée de ce livre sur ton blog ;) Sauf que j'ai pas adhéré au final, ça arrive !
SupprimerPunaise! C'est dommage. Je me sens toujours un peu mal lorsque mes suggestions déplaisent! Heureusement, il y a eu des bons coups, non?!
SupprimerAh ah, au contraire, tu devrais te sentir bien d'inspirer les gens ;) Après c'est chacun ses goûts, mais il faut essayer pour savoir...
SupprimerTu m'apaises!
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