Né d'aucune femme, Franck Bouysse

 


C'est officiel, je suis amoureuse de Franck Bouysse à tel point que, contrairement à mes habitudes j'enchaîne les lectures. Avec Né d’aucune femme je me suis pris une belle claque, j'ai dévoré le livre et l'histoire de Rose m'a marqué profondément, j'ai presque envie de le relire tout de suite...
Vendue par son père comme esclave au maître des Forges Rose va enchaîner les horreurs, on est dans la noirceur jusqu'au cou, et pourtant la capacité de résistance de cette jeune fille de 14 ans est étonnante. Les chapitres se suivent et la violence monte crescendo. C'est un roman polyphonique raconté tour à tour par Rose, par son père, par le prêtre et par Edmond, le seul homme bon aux Forges.
Du début à la fin j'ai été sous le charme de cette écriture légère et souple au service d'une histoire aussi horrible que merveilleuse. J'aimerai beaucoup qu'on en fasse un film.


Quatrième de couverture : "Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d’une femme à l’asile.
— Et alors, qu'y-a-t-il d’extraordinaire à cela ? demandai-je.
— Sous sa robe, c’est là que je les ai cachés.
— De quoi parlez-vous ?
— Les cahiers… Ceux de Rose."

Ainsi sortent de l’ombre les cahiers de Rose, ceux dans lesquels elle a raconté son histoire, cherchant à briser le secret dont on voulait couvrir son destin.
Franck Bouysse, lauréat de plus de dix prix littéraires, nous offre avec 'Né d’aucune femme' la plus vibrante de ses œuvres.
Ce roman sensible et poignant confirme son immense talent à conter les failles et les grandeurs de l’âme humaine.

Commentaires

  1. Je ne sais pas ce qui m'a pris ces jours-là, mais je n'avais pas accroché à "Grossir le Ciel". Pourtant, je sentais que ça aurait pu être mon truc... mais le courant était en mode alternatif... Il faudrait que j'aille tout de même un peu plus loin, trouver la lumière vibrante de cet auteur...

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