Bienvenue à Cotton’s Warwick, Michaël Mention
Bienvenue ! C’est une blague ou quoi ?!! Sans déconner mais quel sale bled.
Ceci dit, ce n’est pas pour cette raison que je n’ai pas aimé ce livre. Parce que je n’ai pas aimé ce livre. Du tout. Les sales bleds, les trous du cul du monde, ça ne me gêne pas (en mode lecture en tout cas, dans la life c’est autre chose bien sûr), non ce n’est pas ça le souci. Les dégénérés loqueteux congénitaux alcooliques et violents, pareil, dans la vraie vie bof bof mais dans les bouquins why not. Faut de tout pour faire un monde et j’aime mieux ça que de lire des histoires qui se passent dans le monde des Bisounours.
Ok, mais ce bled ! ce bled ! Cotton's Warwick, je n’y mettrai plus les pieds. Ou alors avec une bombe et boOoum, finito, on n’en parle plus (et l’histoire dure deux pages, c’est amplement suffisant). Eh oui, comme je le disais déjà plus haut, j’ai pas aimé ce roman (du tout) car pour moi il se déploie comme un mauvais film français, j’ai détesté ce style qui se veut en adéquation avec le sujet (est-ce vraiment nécessaire ?), cette tendance “arty bobo poético trash” à la con. Un calvaire.
Je suis certaine que j’aurais pu apprécier ce livre s’il avait été écrit par un Australien ou un Américain. C’est peut-être catégorique (dans tous les sens du mot) mais c’est comme ça. Je m’en fiche, je lance un pavé dans la mare, ça me défoule.
Cru pour rien, dégueulasse avec affectation, vas-y que je te branle un taureau agonisant pour espérer encore engrosser une vache maigre, vas-y que je te viole l’idiot du village, ce fils de pute (au sens propre eh oui quand c’est pas une insulte c’est propre) alors qu’il est forcément le fils de l’un des seize débiles mâles qui vivent ici (enfin les quinze puisque le seizième c’est lui)... Et j’en passe, et des bien crades encore. Et tout ça, je le répète, avec un style qui me donne juste envie d’attacher l’auteur dans un arbre, comme le barde dans Astérix. (Oups, Cotton’s Warwick a su réveiller en moi des instincts basiques et meurtriers ;)
Une p'tite phrase au hasard :
" Les infos, elle les regarde tous les dix jours, lorsqu'elle s'épile les jambes. Les malheurs des autres - en deux millénaires, on n'a pas trouvé mieux pour atténuer sa propre souffrance."
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