Faillir être flingué, Céline Minard
Faillir être larguée plutôt. Ah non, être larguée tout court en fait. Ou faillir tout court, c'est selon…. bip bip bip… failed ! C’est ce qui m’est arrivé avec ce livre. Pourtant, sur le papier, il avait tout pour me plaire : grands espaces, indiens, errance… Comme quoi, parfois même avec des bons ingrédients on peut rater la soupe. À mon goût en tout cas. Il y a dans ces pages beaucoup trop de personnages, beaucoup trop d’histoires qui s’entremêlent et j’ai eu tout du long l’impression de survoler uniquement les choses et pas de les aborder réellement. Pas d'immersion, pas d’empathie. C’est peut-être parce que je sortais tout juste d’un livre que j’ai adoré, où nous étions en petit comité bien peinard les quatre personnages et moi-même dans une bonne vieille ambiance de fin du monde ? C’est clair que là ça grouille, on fait de nouvelles rencontres au détour de chaque chapitre (mais aucune n’a su éveiller mon intérêt) et c’est sans doute aussi le côté loufoque/burlesque qui m’a agacée (parce que je n’aime pas ça en fait, jamais, nulle part). Au final, j’ai aimé une seule chose dans ce roman : son titre, Faillir être flingué, tout un poème, j’aurai pu ne lire que ça et imaginer une histoire autour…
Bref, je n’ai vraiment pas su apprécier cette lecture et je n’avais qu’une hâte : en finir. Et d’ailleurs, je n’ai même pas envie d’en parler davantage alors je vais m’arrêter là.
Quatrième de couverture : Un souffle parcourt les prairies du Far-West, aux abords d'une ville naissante vers laquelle toutes les pistes convergent. C'est celui d'Eau-qui-court-sur-la-plaine, une Indienne dont le clan a été décimé, et qui, depuis, exerce ses talents de guérisseuse au gré de ses déplacements. Elle rencontrera les frères McPherson, Jeff et Brad, traversant les grands espaces avec leur vieille mère mourante dans un chariot tiré par deux bœufs opiniâtres ; Xiao Niù, qui comprend le chant du coyote ; Elie poursuivi par Bird Boisverd ; Arcadia Craig, la contrebassiste. Et tant d'autres dont les destins singuliers se dévident en une fresque sauvage où le mythe de l'Ouest américain, revisité avec audace et brio, s'offre comme un espace de partage encore poreux, ouvert à tous les trafics, à tous les transits, à toutes les itinérances. Car ce western des origines, véritable épopée fondatrice, tantôt lyrique, dramatique ou burlesque, est d'abord une vibrante célébration des frontières mouvantes de l'imaginaire.
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