Baise-moi, Virginie Despentes
Baise-mi et baise-moi sont dans un bateau, Baise-mi tombe à l’eau, qui est-ce qui reste ? [...]. Je sais c’est horriblement con, vous allez croire que je bosse chez Carambar ou Vache qui rit - mais bon, moi c’est ce qui m’est venu à l’esprit et, j’avoue ça me fait bien marrer. Ne lisez peut-être pas plus loin si ça ne vous a pas fait au moins sourire, il se peut que la suite soit dans la même veine. Ah bon, une veine ? Laquelle ? Ben jchsais pas moi, une bien grosse bien garrottée et zou !
Oups, il semblerait que je m'égare. Mais d’un autre côté je ne dis peut-être pas ça pour rien, peut-être que je veux sous-entendre quelque chose, peut-être qu’il y a un truc à lire entre les lignes, qui sait ? Peut-être, peut-être… mais, mais, attendez ! Entre les lignes ? Ah ben bravo, de mieux en mieux, bonjour les allusions à répétition bien relou. [Relou : adjectif invariable - je viens de vérifier, lol, au moins j’ai appris un truc]. Ouais je vois ce que vous voulez dire, qu’elle arrête son cirque et qu’elle en vienne au fait.
Ok, je m’exécute, alors voilà, les faits sont les suivants : il se trouve qu’au moment où j’écris tout ce blabla là, juste au-dessus, ben à ce moment là, je n’ai pas encore fini le livre. Loin s’en faut d’ailleurs. Mais j’avais envie de noter quelques idées et soudain tout est venu comme une marée montante. Alors moi, dans ces cas là, je ne cherche même pas à lutter, je garde mon esprit Don Quichotte pour d’autres moulins à vent.. Au départ, je voulais juste noter ma super blague de Baise-mi et Baise-moi et puis pouf ! c’est parti en sucette...
Oups [again] !
Mais cette fois je ne laisse pas interrompre, vous voyez où ça pourrait nous mener, je reprends mon fil, donc on en était là, je n’ai pas fini le livre et justement le pourquoi du comment de toutes ces élucubrations, ces allusions supra limpides et hautement toxiques, c’est que c’est tout bonnement purement addictif. Le livre. Le rythme. L’écriture. Bref, d’ailleurs j’y retourne, je continuerai peut-être ce blabla quand j’aurai fini ma lecture.
Adios muchachos ^^
Me revoilà, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis ma dernière visite dans ce texte, je sais. J’ai perdu le rythme au même moment où j’ai perdu le fil, ou l’inverse, je ne sais plus. Bref on s’en fiche. Ce que je veux dire c’est que depuis ce temps là j’ai pas grand chose de plus à dire concernant ce livre, sans déconner, je suis enchantée d’avoir enfin rencontré Mademoiselle Despentes. J’ai adoré cette écriture minimaliste dans le trash. Bien joué ! Et puis franchement, avec un titre pareil, y'a pas à blablater non ?
Ah si, juste un truc à signaler : il paraît que ma super blague de Baise-mi et Baise-moi est vieille comme le monde et que tout le monde la connaissait. Merde, c’est peut-être vrai que j’ai passé les vingt dernières années dans une grotte sur un continent oublié ?
Tant pis, va falloir faire avec. Par contre, là, je suis hyper préoccupée par autre chose, je viens de me prendre une bouffée de réalité dans la tête et j’ai peur de ce que j’ai vu... j’espère que je n’ai pas tout fait foirer. Je croise tous les doigts de mon coeur pour qu’il ne soit pas trop tard.
Du coup je vais finir par une petite phrase du livre qui me paraît bien résumer la situation, la mienne mais aussi celle des personnages du livre. La boucle est bouclée.
“Ces choses qui devaient arriver. On croit pouvoir y échapper.”
Ah, c'te bonne vieille bitchitude de la vie, et dire que t'as failli me manquer !
Ah, c'te bonne vieille bitchitude de la vie, et dire que t'as failli me manquer !
D’autres phrases par ici pour les gourmands (y’en a qui valent des points je vous assure).
Quatrième de couverture : C’est l’histoire d’une amitié passionnelle : deux filles sans repères dont les chemins se croisent par hasard, et qui vont découvrir qu’elles n’ont plus rien à perdre… Paru en 1993 et traduit dans plus de vingt langues, Baise-moi est une déclaration de guerre au bon goût, aux beaux sentiments et à l’élégance. À la croisée du roman « hard boiled » et de la culture hard core, un roman nihiliste et trash, que sauve un humour grinçant…
Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi l’ont adapté à l’écran en 2000, avec Karene Bach et Rafaella Anderson dans les rôles titres. Censuré en France, le film a connu un succès durable à l’international.
Une froideur de ton, une façon d'écrire ni à charge ni à décharge, et des mots lacérés. Arnaud Viviant, Libération.
Incroyablement direct, cru, libre. Frédéric Beigbeder, Elle.
Je ne me souviens même plus du livre mais il me semble que j'avais été déçue, peut-être n'ai-je pas du tout été réceptive, fermée à la violence pour me protéger de la crudité, ou, au contraire, j'en attendais plus.
RépondreSupprimerEh bien moi c'est mon premier Despentes en fait et j'ai vraiment aimé son style direct et loin d'être vulgaire malgré les apparences. C'est aussi cru que la vie ;)
SupprimerIl se trouve que je l'ai lu, il n'y a pas si longtemps de ça... J'ai beaucoup aimé l'écriture, la noirceur, mon premier Virginie... Mais putain que c'est sombre, que c'est violent, que c'est sans espoir... Mais je vais replonger, c'est sûr !
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