Comme un frère, David Treuer

Comme un frère, David Treuer

Je suis désolée David Treuer, mais OMG que ce livre est chiant !
J’ai persévéré 120 pages espérant avoir le déclic mais non, rien, encéphalogramme plat… bip bip bip… on va la peeeeerdre docteur !!
Bon ben j’ai arrêté hein … j’allais pas me mettre en danger quand même.

Je sais pas trop comment dire, mais pas moyen de trouver un angle pour rentrer dans cette histoire, pas moyen de ressentir ne serait ce qu’un minimum d’empathie. Je ne peux pas l’expliquer, il y a comme une espèce de distance entre moi et ces personnages, c’est dommage parce que sur le pitch c’était pas mal, mais alors zéro stimulation et curiosité tuée dans l’œuf. Biiiiip... 
C’était à deux doigts par moment, mais bon, deux doigts parfois c’est juste énooOoorme (et épargnez moi vos pensées déplacées svp). J’étais à deux doigts de trouver quelque chose à Betty, c’est encore la plus intéressante dans cette histoire, mais deux doigts quoi… Pour tout vous dire j’ai même pas eu envie de savoir pourquoi le frère avait tué le frère, sans blague, alors que cette question mérite pourtant qu’on s’y intéresse. Mais c’est tellement… euh ? soporifique ? froid ? Je n’arrive pas à l’expliquer mieux que par cette figure stylée, deux doigts, il faudra donc s'en contenter.

On sent l’application, c’est ça le problème, on imagine la concentration, le petit bout de langue qui dépasse et le regard braqué sur la page blanche avec un air de défi. Et pour tout dire je n’aime pas ça, quand on sent l’application, non, il faut que ça coule, que ça sorte d’une manière simple et naturelle, comme une évidence, même si pour en arriver là l’auteur doit se torturer le temps d’une infinie décantation (hop j’ai eu envie de réutiliser ce mot, allez savoir pourquoi) il ne faut pas que ça se sente, c'est tout. Facile à dire, je sais. Et puis qui suis-je pour me la ramener comme ça ? Ouais ben je donne juste mon subjectif avis et je rajoute que j’en ai fini avec David Treuer, je n’ai plus envie de rester à deux doigts de… non, maintenant je veux vivre et ressentir les choses sans me rendre compte de l’effort que ça demande. Tout un programme, pardon mon frère.

C’était donc moins une mais j’ai su m’arrêter à temps. Si quelqu’un a envie de me raconter la fin vite fait, c’est ok, mais ça suffira.
Finalement ce que j’ai préféré dans ce livre c’est sa bande son - la couverture est pas mal aussi je l’admets - mais bon, évidemment, cela ne suffit pas. C’est dommage, j’avais bien envie d’aimer, mais parfois les choses ne se passent pas comme on veut (parfois est un euphémisme bien entendu, mais je tenais à garder une petite touche d’optimisme ;)


Juste une phrase que j'ai noté :
"Personne ne meurt dans l'intégrité de sa personne."

Quatrième de couverture : Little, son premier roman, a été pour de nombreux lecteurs la révélation d'un incroyable talent. Dans Comme un frère, David Treuer donne la pleine mesure de son univers d'écrivain avec cette même gravité, à la lisière de la poésie et du réalisme, qui fait toute la force de son écriture.Dans le Southside de Minneapolis, un quartier rongé par la misère, Simon, un jeune Indien, sort de prison où il a purgé une peine de dix ans pour le meurtre de son frère. Il lui faut maintenant retrouver une place parmi les siens et prendre un nouveau départ. Mais ce dont rêve avant tout Simon, c'est de réconcilier passé et présent. Il se met alors en quête d'une impossible rédemption...Entre ombre et lumière, violence et fragilité, Comme un frère porte un regard intense sur la vie et les êtres.


Commentaires

  1. Tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère et c'est très très bien ainsi.
    Je me suis cassée les dents avec "Little". Après 30 pages, j'ai décroché.
    Et pourtant, je ne lance pas encore la serviette. Parce que j'ai plein de Treuer dans ma pal, je retenterai le coup, mais sans aucun attente.

    C'est un plaisir de te lire à nouveau. Ça me manquait. J'espère que la lune de miel se poursuit!

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    1. Le dos de la cuillère ? non, je connais pas ^^ (ou alors pour manger du miel à la limite 😜)

      Concernant Treuer j’ai lu Little qui m’avait laissé sur ma faim mais avec l’envie de retenter le coup, cette fois par contre plus de faim et plus l’envie d’en découvrir davantage non plus. Basta Treuer donc. Adios. C’est con parce que à chaque fois on est à deux doigts d’avoir un truc bien et puis ça fait flop. Je jette l’éponge donc (on dit la serviette par chez toi madame Couette ?)

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  2. Loin de moi l'idée d'avoir des idées déplacées, mais deux doigts, ça serait pas la dose d'un whisky... donc au final, c'est pas si énorme que ça...

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  3. Sinon, j'ai Little qui m'attend. Mais je crois que je vais attendre encore un peu, histoire de décanter...

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    1. Tu as raison, laisse décanter et quand tu seras prêt tu prendras Little avec quatre doigts de whisky et ça ira comme un gant (ah non, là il faut cinq doigts 😜)

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